Jusqu’ici, à part le charbon entre Montoir, à la centrale EDF de Cordemais, et une barge réservée aux tronçons d’Airbus entre les deux usines du groupe, l’une à Nantes, l’autre à Saint-Nazaire, aucun trafic fluvial ne circulait dans l’estuaire.
Trois secteurs seraient particulièrement intéressés, selon l’étude menée par le port. D’abord, le secteur industriel, à l’image d’Airbus qui fait encore circuler une bonne part de ses productions par la route entre Nantes et Saint-Nazaire. Puis, la filière du BTP et des travaux publics qui, au vu de nombreux grands projets à Nantes, comme le déménagement de son CHU, a de nombreux besoins d’approvisionnements en matériaux comme d’évacuation de déchets de construction. Enfin, la filière des déchets ménagers et industriels dans son ensemble.
D’une façon plus générale, l’accès plus fluide à l’embouchure devrait favoriser les exportations et les importations dans le port.