Le port de Santos, qui assure entre 70 % et 80 % des exportations nationales de coton, se trouve dans l’une des zones les plus affectées par les précipitations exceptionnelles du mois écoulé. Résultat: les camions livrent avec du retard et les files de navires s’allongent. Selon l’agence Williams Brazil, les embarquements réalisés en juin dans les terminaux de Santos accuseraient une baisse de 200 000 t à 300 000 t, en comparaison avec le mois de mai. Toujours d’après cette source, 1,66 Mt de sucre auraient été embarquées le mois dernier via les terminaux de Copersucar, de Rumo et le terminal d’exportation de sucre de Guarujá (Taeg).
43 navires en attente
Le 8 juin, par exemple, 43 navires étaient en attente à proximité du port. Certains navires ont même dû attendre une vingtaine de jours avant de pouvoir s’approcher de la côte, a constaté Murilo Aguiar, consultant spécialisé en gestion du risque chez FCStone. Cette augmentation du temps d’embarquement n’est pas sans inquiéter les acteurs du secteur, d’autant que de nombreux contrats d’exportation prévoient des amendes journalières allant jusqu’à 12 000 $ en cas de retard. Néanmoins, la situation ne devrait pas tarder à revenir à la normale, les prévisions météorologiques des prochaines semaines devant s’améliorer.