Cette escale a été rendue possible par l’achèvement d’une première partie d’un quai de 350 m, prévue en première phase. Cette longueur sera doublée dans le cadre de la seconde phase. La profondeur d’eau constante devant quai est de 12 m. Les deux grues mobiles prévues n’étant pas encore sur place, la manutention des conteneurs a été effectuée avec les grues du navire. La capacité de l’installation sera de 175 000 EVP et 350 000 t de conventionnel par an. La superficie du site est de 9 ha, en ce inclus un parc de stockage de 6 ha. La logistique sur site est assurée par des reachstackers.
Coopération
La première phase de ce terminal, situé sur la rive gauche du fleuve Congo, au sud-ouest du pont Maréchal, représente un investissement de 100 M$. Ictsi Matadi est le résultat d’une coopération entre le groupe philippin d’Enrique Razon junior via sa filiale Ictsi DR Congo SA (60 %), des partenaires locaux pour 40 %, le groupe Leydia, un investisseur congolais et la Société commerciale de travaux portuaires SCTP SA (ex-Onatra). Ictsi exploite une trentaine de terminaux (plus de 8 MEVP traités en 2015) répartis dans vingt pays et est déjà présent en Afrique, notamment au Nigeria, à Lagos.
Le second client désormais régulier du terminal sera l’armement NileDutch Container Line, dont un feeder de 600 EVP a effectué la seconde escale à ce terminal. Il est donc possible que la filiale belge de ce dernier, NileDutch MPV, prenne le même chemin, pour autant que des entrepôts soient disponibles sur site, ce qui n’est pas encore le cas.