Ce vaste projet, concocté par Giorgia Bucchioni, vice-président de la confédération des industriels de La Spezia, est sponsorisé par l’Association italienne des agents maritimes (Federagenti) et les opérateurs portuaires du port de la Spezia. D’autres partenariats importants sont déjà inscrits dans le projet, notamment avec la chambre de commerce de La Spezia, Fincantieri, Finmeccanica et le groupe Termomeccanica spécialisé dans l’écologie et la mécanique.
Relancer l’emploi
La totalité des structures portuaires du port ligure, présenté comme un modèle de réussite, seront impliquées dans ce projet. C’est-à-dire le port commercial, les terminaux conteneurs et croisières, la base navale de la Marine, les chantiers navals, le monde de la formation et du tourisme et les instituts de recherche. « L’économie de La Spezia est liée aux activités maritimes et dépend d’elles. Il faut donc augmenter le niveau de coopération entre les différents secteurs et favoriser la création de nouvelles entreprises pour accélérer le développement local », analyse Giogria Bucchioni. Selon une étude prévisionnelle, ce projet devrait, à titre d’exemple, relancer l’emploi de 30 % d’ici 2020 dans le secteur maritime local.
D’ici au mois de juin, une feuille de route programmant les différentes étapes sera présentée pour donner le coup d’envoi officiel à ce projet. On sait déjà qu’un think-tank sera mis en place pour réfléchir sur les flux touristiques en mer Méditerranée et dresser des prévisions sur leurs retombées sur l’économie italienne et ligure. On sait aussi que des centres d’études seront chargés d’analyser les thèmes clés liés à la défense du patrimoine des côtes menacées par l’érosion. Enfin, un programme de communication sera ciblé sur le rôle de l’économie bleue sous toutes ses formes.
