Sur le papier, la circulation des trains sur cette partie de la ligne située en territoire allemand est prévue pour 2022. Reste que, pour des raisons de respect de l’environnement, ce projet d’un coût de 1,5 Md€ est fortement combattu par des riverains et nombre d’associations écologistes. Pour l’heure, une seule autorisation administrative a été délivrée sur la douzaine de documents nécessaires au total. La mise en place de cette ligne entre Emmerich et Oberhausen va réclamer de nombreux aménagements d’infrastructures déjà existantes. Outre des travaux nécessaires dans une dizaine de gares situées sur le trajet, des dizaines de viaducs doivent aussi être reconstruits.
En attendant l’achèvement de ces travaux, dans quatre ans au moins, la Betuwelijn ne sera utilisable qu’entre le port de Rotterdam et la ville néerlandaise de Zevenaar. Une autre alternative pour relier Rotterdam à l’Allemagne consistera à emprunter la Betuwelijn jusqu’à la ville néerlandaise de Dordrecht pour bifurquer ensuite sur la voie de fret ferroviaire du Brabant qui s’achemine vers la frontière allemande.
