Le 29 février, lors de la présentation des résultats de la compagnie Frontline, le p.-d.g., Robert Hvide Macleod, a fait part de sa satisfaction: « Nous sommes très heureux d’annoncer un autre trimestre solide avec un bénéfice net de 58,6 M$. La situation est aussi positive pour la totalité de l’année 2015 avec un bénéfice net de 255,4 M$. » Le fait marquant de l’année passée a été l’achèvement de la fusion entre Frontline Ltd et Frontline 2012 au quatrième trimestre. « Cette opération marque une transformation profonde de Frontline, a souligné Robert Hvide Macleod. Cela nous permet d’apparaître comme une entreprise beaucoup plus forte avec une importante flotte diversifiée aussi bien pour le transport de pétrole brut que de produits pétroliers raffinés. Grâce à notre marque renforcée, à notre flexibilité financière et à notre dimension significative, la compagnie occupe une place privilégiée dans ces deux filières. » Suite à cette fusion, la flotte de Frontline Ltd compte 62 navires soit 19 VLCC, 14 Suezmax, 12 Aframax et 14 MR. Au total, Frontline gère 65 contrats de navires VLCC. La compagnie estime être un opérateur maritime leader en atteignant « une masse critique » en nombre de navires sur les marchés du transport de brut et de produits pétroliers. Les résultats de 2015 sont la conséquence de la tendance favorable des taux au cours de l’année, plus particulièrement pour les VLCC et les Suezmax. Le communiqué précise que le carnet de commande de la compagnie compte 28 navires dont les dates de livraison se répartissent sur les années 2016 et 2017. Ces 28 navires se décomposent en six VLCC, huit Suezmax, douze Aframax et deux LR. Selon les données de Frontline, la flotte mondiale de navires VLCC et Suemax devrait continuer à croître « de manière significative » entre 2016 et 2019, avec respectivement 117 et 118 unités en commande auprès des chantiers qui prévoient des livraisons étalées sur ces quatre années.
Optimisme pour l’avenir
À court terme, Robert Hvide Macleod a avancé que les perspectives sont favorables: « Nous avons pris un très bon départ en 2016, soutenu par la force continue du marché pétrolier. Celui-ci a enregistré une légère correction à la baisse au cours des dernières semaines mais la demande globale de transport reste élevée. »
Parmi les facteurs positifs pour le marché en 2016, Frontline note une demande d’hydrocarbures demeurant élevée, soutenue par les faibles cours du baril. Autres éléments importants, la reprise des exportations américaines depuis le 1er janvier et d’importants mouvementsde stockage à travers le monde. Il faut toutefois surveiller une éventuelle décision de l’Opep de réduire son niveau de production.
