La société, créée en 2010 et contrôlée par P2 Brasil (un joint-venture entre Pátria Investimentos et Promon), finalise les travaux de deux terminaux dans l’État du Pará. Le premier, situé à Miritituba, est au carrefour entre la route BR-163 et les rives du rio Tapajós. Son objectif est d’assurer le transbordement du soja et du maïs. De là, les convois suivront les voies d’eau du bassin amazonien, jusqu’au port de Vila do Conde, dans la municipalité de Barcarena, où le second terminal est programmé.
Bruno Serapião, p.-d.g. de Hidrovias do Brasil, n’a pas souhaité révéler les volumes prévus pour cette première année d’exploitation. En revanche, il table sur une capacité de 6,5 Mt annuelles d’ici cinq ans, pour un investissement total d’1,5 milliard de réals (soit 336 M€). Des contrats de dix ans ont d’ailleurs été signés pour le transport de céréales avec les entreprises Multigrain, Noble Agri et Nidera.
La stratégie de l’arc Nord, initiée par Bunge, consiste à éviter les 2 000 km de transport en camion que les sociétés agricoles continuent à effectuer, depuis les lieux de production, dans le nord du Mato Grosso, jusqu’aux ports d’exportation situés au sud et au sud-est du Brésil.