Les véhicules d’occasion, une nouvelle niche à l’export

Article réservé aux abonnés

Ce projet rassemble un nombre important de partenaires, comme l’indique Nathalie Wagner, chef de projet à la direction commerciale et marketing du Grand port maritime du Havre (GPMH). « De nombreux acteurs se sont fédérés comme le syndicat des transitaires, l’Umep, l’UPR, STVA, Somap, SDV, Promaritime, Grimaldi, GMP, Karim Export, ERL, CFT, Careco et VNF. On peut y ajouter également les Douanes, le Critt, la Dreal, l’Idit mais aussi le Comptoir de la logistique de l’Isel qui joue un rôle important tout comme le CNRS de l’Université du Havre », précise-t-elle. Le projet ACE est né d’un constat. Le nombre de véhicules d’occasion ou hors d’usage exportés via le port d’Anvers est de 500 000. Et près de 80 % d’entre eux proviennent de l’Ile-de-France. Ces véhicules d’occasion sont exportés à 57 % vers l’Afrique de l’Ouest, principalement au Bénin qui est devenu en quelques années une véritable plaque tournante pour ce marché de niche. Le port du Havre ne pouvait ignorer ce potentiel.

Un marché dynamique

« Le marché du véhicule d’occasion est un marché dynamique, particulièrement à l’export. Aujourd’hui, ces ventes dépassent les ventes de véhicules neufs. Au Havre, nous étions absents de ce marché depuis 2005, mais aujourd’hui nous avons une véritable offre maritime au Havre ainsi qu’à Rouen avec des acteurs comme ERL, Grimaldi ou Promaritime International », explique Hervé Cornède, le directeur commercial et marketing d’Haropa Port du Havre. Haropa a d’ailleurs déjà effectué des missions commerciales au Bénin, au Togo et au Ghana. Les objectifs du programme ACE sont donc de développer ce marché, mais aussi de simplifier les démarches à l’export. L’Isel (Institut supérieur d’études logistiques) du Havre a non seulement pour mission de réaliser un état des lieux des flux et des réseaux actuels, mais il doit également définir l’organisation logistique optimale pour développer une offre compétitive. Dans un premier temps, l’objectif de la plate-forme havraise est de capter 20 % des 500 000 véhicules qui transitent aujourd’hui par la Belgique, soit environ 100 000 véhicules d’occasion. Haropa estime que cette filière peut créer une soixantaine d’emplois directs et une quarantaine d’emplois indirects. Le stockage des véhicules, leur préparation et le pré et post-acheminement font également parti du projet. Ace est soutenu financièrement par l’Europe, l’État et la Région.

Ports

Port

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15