Une année record en vue grâce aux exportations de céréales

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Pourtant, avec 120 navires accueillis par an, le port est sur le point d’atteindre ses limites. Le coefficient des marées n’est suffisant qu’une semaine sur deux pour les gros navires de céréales, emportant 4 500 t voire 5 000 t. Ils ne doivent pas dépasser 115 m de long, 16 m de large et 6 m de tirant d’eau. « Nous compensons comme tous les petits ports par une grande souplesse dans le service. Tout le monde est sur le pont quand il le faut pour qu’ils puissent décharger à partir de 6 h le matin. Tard le soir, nous sommes encore là pour terminer les papiers, qu’ils puissent partir », raconte Christophe Vinet en charge de la commercialisation des céréales. Ses bons chiffres s’expliquent par la fidélité de ses clients en Angleterre, en Allemagne, tous types de blé et de maïs confondus. Certains, de Hollande, ont confirmé leurs commandes de 2014.

Des nouveaux trafics

D’autres secteurs ont connu des premières, la livraison de nouveaux produits comme de l’enduit ciment mortier (deux navires) pour PRB, le spécialiste local de revêtements de bâtiments, ou des tubes d’acier venus de Turquie pour une communauté de communes remplaçant son réseau d’eaux. Parmi les nouveaux trafics devenus réguliers, il y a celui des déchets domestiques en provenance de l’île d’Yeu, qui continue d’importer du continent des matériaux de construction (cela ne durera pas tout le temps) et de l’alimentaire.

Si le sable, le plus gros trafic des Sables d’Olonne continue de diminuer (217 337 t, – 13 % fin août), Pierre Lambot, de l’agence maritime Lambot, se veut rassurant: « C’est conjoncturel. Il reprendra avec le secteur du bâtiment. » Plus grave, le port a perdu la moitié de ses sorties de ferraille avec le rachat d’un des deux opérateurs par un groupe disposant d’une plate-forme à La Rochelle. « C’était compliqué pour eux de rester ici. Nous n’avons pas de terre-pleins disponibles. Ils devaient évacuer la marchandise immédiatement après son chargement », explique Pierre Lambot. Autre baisse qui semble irrémédiable, l’importation d’engrais qui tend à passer désormais par le port de Nantes Saint-Nazaire.

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