À la fin septembre, le score atteignait 28,9 Mt en baisse de 11 %. Cette dépression résulte essentiellement du recul enregistré dans le secteur des trafics conteneurisés, plus particulièrement des trafics océaniques, à savoir la relation Europe-Asie. Ce trafic était en baisse de 24,4 %. Situation qui résulte de l’impact des stratégies que développent certaines Alliances, ainsi que de la baisse des volumes sur cette route. Ce constat est en contraste avec les possibilités que présente ce port pour la desserte de navires de 14 000 EVP à 18 800 EVP. Les récentes escales des ULCS de CMA CGM et de UASC ont démontré que ses terminaux obtenaient des rendements de manutention comparables à ceux des nouvelles installations de Rotterdam.
Hors diverses, les autres secteurs à la hausse
Mise à part une chute de 2,6 % du trafic des diverses, tous les autres secteurs de trafic présentent des résultats à la hausse. Le trafic roulier poursuit sur sa lancée. Sur la relation avec le Royaume-Uni la croissance est de 5 %, et de 10 % sur celle intéressant la Scandinavie. Dans ce secteur, le trafic des voitures confirme les tendances qui se manifestent depuis le début de l’année avec 1,74 million unités (+ 8 %). La direction du port table sur un score final de 2,5 millions d’unités. Les vracs liquides, grâce à l’augmentation des arrivages de GNL, progressent de 4,6 % tandis que les vracs solides sont également en augmentation de 6 %. La société Borlix, qui traite des grains, a annoncé une augmentation de trafic de 21,7 %.
