Hydrocarbures, vracs solides et conteneurs: le tiercé gagnant

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Bonne surprise à fin septembre pour le Grand port maritime de Marseille avec une hausse de 4 % des hydrocarbures qui totalise 33,9 Mt, soit 1,4 Mt de plus par rapport à la même période de 2014. Les imports de brut progressent de 6 %, les raffineries tirant parti des marges brutes avantageuses. Les imports de raffinés sont logiquement en retrait (– 13 %), mais les trafics supplémentaires à l’export (+ 18 %) permettent d’équilibrer le résultat.

« Les vracs chimiques et alimentaires sont en retrait de 3 % du fait de l’arrêt du vapocraqueur de Lavéra, entre mi-mai et début juillet. L’activité est depuis revenue à la normale », précise la direction du port. Selon la présidente du directoire du GPMM, la filière vracs solides représente « le trafic le plus encourageant » de l’année avec une hausse cumulée à fin septembre de 8 %. Le secteur est porté par Arcelor-Mittal qui enregistre une hausse de 4 % (soit + 274 Kt) des imports de vracs sidérurgiques. Les autres vracs secs affichent un bon résultat en cumul avec une activité boostée à l’import (+ 26 %). Le terminal Carfos connaît une forte hausse de ses réceptions de charbon et de bauxite.

4 % de hausse pour les conteneurs

Côté marchandises diverses, les neuf premiers mois de l’année s’achèvent sur une timide hausse de 1 %. « Le trafic conteneurisé garde une avance de 4 % avec plus de 900 000 EVP grâce à la bonne tenue de l’activité à Marseille, comme à Fos où, avec la venue duCSCL-Venus(14 000 EVP) pour la première fois le 2 septembre, l’armateur chinois signe la volonté d’une augmentation de capacité de son service reliant l’Europe, la Méditerranée à l’Asie via le golfe Persique », indique le GPMM. Le trafic roulier progresse de 4 %, tiré à la fois par les flux de remorques et par la hausse des trafics de véhicules neufs. En revanche, le trafic conventionnel reste pris dans la spirale du déclin (– 14 %). L’activité est contrastée du côté des passagers. À fin septembre, le trafic marque une hausse de 3 % (1,98 million de passagers) tiré par le boom des croisières avec le cap du million de croisiéristes déjà franchi. Le nombre de passagers en transit décolle de 19 %, la tête de ligne progresse également de 5 %. Les déboires de la SNCM continuent d’affecter la ligne régulière (– 9 % avec 887 000 passagers), en chute de 13 % sur la Corse alors que le nombre de passagers sur le Maghreb augmente de 2 % à fin septembre.

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