Cette hausse est due essentiellement aux céréales et aux produits pétroliers, en hausse respectivement de 16,6 % et 10 %, pour des tonnages de 3,6 Mt et 2,7 Mt. Les premières ont enregistré d’excellentes récoltes aussi bien l’an dernier que cette année. Quant aux produits pétroliers, l’augmentation du trafic est liée à un accroissement de l’hinterland, ceci notamment grâce à l’acheminement de deux trains par semaine vers une plate-forme de redistribution au nord de Poitiers. Cependant, les dommages causés cet été par un navire à un duc d’Albe ont rendu inutilisable l’appontement Ouest du terminal pétrolier, celui qui recevait les navires les plus grands. Le trafic pétrolier devrait donc se tasser dans les prochains mois, jusqu’à la remise en service du quai endommagé, prévue pour le mois de mai.
De fortes hausses
La filière « autres trafics » fait elle aussi un bond de 35,4 %. Les colis lourds, en l’occurrence des éoliennes, progressent en effet. Mais cette forte hausse est surtout à mettre au crédit de la montée en puissance de l’usine Orsima (anciennement Holcim) et du trafic qu’elle génère en clinker et laitier. En un an, les produits cimentiers sont passés de 18 000t à 67 000 t.
À près de 600 000 t, les produits forestiers enregistrent une baisse de 5,9 %. Pourtant, pâte à papier, sciages et placages progressent tous les trois. Mais les grumes poursuivent leur inexorable descente.
Enfin, avec 600 000 t déchargés, les vracs agricoles sont en baisse de 4,6 %. Engrais et aliments pour animaux subissent les aléas de cours mondiaux en baisse sur les céréales et de la crise bovine que vit la France depuis plusieurs mois.