« Ce trafic porte sur du bois scié et sur des poteaux. Le tonnage reste peu important. Du coup, la baisse de cette année se fait plus ressentir. Une ou plusieurs escales dans les mois à venir pourraient rétablir l’équilibre », explique Joël Mercier, directeur général de la CCI de Fécamp qui gère le port. Signe également des problèmes rencontrés par le secteur du BTP, les agrégats marins chutent de 17 %. Ils passent de 95 338 t en 2014 à 78 959 t pour les trois premiers trimestres de l’année. La bonne nouvelle est à trouver du côté des huiles (animales ou végétales) avec une spectaculaire progression de 184 %, passant de 3 377 t à 9 591 t. « C’est une bonne performance, mais il faut relativiser. C’est la première fois que nous rencontrons des volumes aussi importants liés essentiellement à l’activité d’Olvéa dont les capacités de stockage vont doubler voire même tripler à Fécamp. Il s’agit donc bien plus que d’une simple tendance. C’est quelque chose qui s’inscrit dans la durée et nous nous en réjouissons. C’est également un bon signe en termes de création d’emploi », commente Joël Mercier.
Au total, le port a enregistré un trafic de 167 680 t, soit un recul de 8,7 %. Selon le responsable, les chiffres de fin d’année devraient permettre de remonter la barre pour atteindre le même niveau de trafic enregistré en 2014.