Cette innovation résulte d’une réflexion entamée il y a plusieurs années déjà, selon laquelle 45 % des conteneurs vides voyagent entre les ports et les terminaux de l’hinterland. L’objectif est de polariser des volumes, d’inciter les logisticiens à avoir plus recours au fluvial et au rail. Dans ce nouveau contexte, l’Union des expéditeurs d’Anvers est majoritaire. Toutefois, les statuts prévoient une ouverture de l’actionnariat. D’autres associations professionnelles, d’autres ports peuvent y adhérer. Dans le cas du ferroviaire, si les opérateurs individuels sont exclus, par contre un groupe d’opérateurs peut accéder au capital.
Présentation des différentes possibilités
La nouvelle entreprise, dont la gestion a été confiée à Mark Scheerlinck (ex-MSC) et Wim Tas, va, grâce à une organisation IT, présenter les différentes possibilités qui s’offrent aux chargeurs, via le rail et le fluvial, ce qui ira de pair avec un aperçu des tarifs. Outre la possibilité de réutiliser les conteneurs vides intervient la prise en considération de ce que l’on appelle « le dernier kilomètre ». Le système mis en place permettra d’obtenir des informations sur les diverses possibilités et solutions intermodales présentes, les prix qui s’y rapportent, et la possibilité une fois les transactions conclues de suivre les prestations via un système « tracking-tracing ». Le recours à cette plate-forme de réservation est gratuit. Ceux qui y feront appel paieront les opérateurs pour les prestations de transports réservées via ses services. Une initiative qui suscite déjà beaucoup d’intérêt.
