Une nouvelle gare maritime moderne

La nouvelle gare maritime de Leixões, le port de Porto, est une structure très contemporaine destinée à favoriser le flux des croisiéristes au nord du Portugal. Confiée à l’architecte Luis Pedro Silva, elle est le point d’orgue de l’infrastructure du nouveau terminal de passagers, dont la construction a été décidée en 2010. Un quai de 340 m a été mis à la disposition des navires de croisières dès avril 2011, favorisant depuis l’entrée des navires de croisières à plus de 700 m de la côte. Avec l’inauguration de la nouvelle gare à la fin de juillet 2015, le nouveau terminal est désormais totalement opérationnel. L’APDL (Administration des ports du Douro Leixões et Viana do Castelo) vise un objectif double: d’abord développer l’aspect commercial par le biais du tourisme et ensuite favoriser l’ancrage de l’activité portuaire dans le tissu urbain et social de la région Nord du Portugal (25 % de l’activité économique du pays). En 2018, les perspectives de l’APDL sont de 130 000 passagers, contre un flux de 90 000 à 100 000 passagers actuellement. Une projection jugée réaliste au vu des résultats encourageants du premier semestre de 2015. Situé à Matosinhos, ville voisine de Porto, le nouveau terminal est à 5 km de l’aéroport de la ville, et la proximité du métro facilite l’accès au centre de la seconde ville du Portugal. L’architecture audacieuse et contemporaine de la gare maritime est jugée remarquable: évoquant un bouton de rose blanche, l’édifice répond à des critères stricts de fonctionnalité – accueil des passagers, opérations transitaires et douanières, mais aussi places de stationnement des véhicules – et dispose d’un auditorium. La gare héberge aussi le parc de Sciences et technologies de la mer, un centre de recherches sur les applications maritimes de la robotique et l’informatique, ainsi que le Ciimar, le centre d’investigation marine, deux laboratoires de l’Université de Porto. Le terminal comprend aussi une marina pouvant héberger 170 navires de tourisme. L’ensemble du projet représente un investissement de 50 M€, financés à 50 % par l’Union européenne, le reste étant à la charge de l’administration portuaire.