Avec l’usine Anemos, STX affiche ses ambitions dans l’éolien offshore

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L’usine représente un investissement de 20 M€. Elle est constituée de deux bâtiments: un bâtiment d’assemblage de sous-ensembles à plat, doté de deux grues de 60 t; et une alvéole de peinture de grand volume. Ils sont séparés par une aire de pré-montage de 6 000 m2. L’ensemble est situé en bord à quai de manière à assurer aussi bien l’approvisionnement que l’emport par la mer. « Cet atelier allie numérique, automatisation et standardisation. Son efficacité sera un des leviers pour contribuer à la réduction des coûts en cours dans les énergies marines », assure STX.

La première commande enregistrée par Anemos, de 100 M€, porte sur la conception, la fabrication et l’installation d’une sous-station à livrer pour l’été 2018 à un opérateur d’Europe du Nord qui ne veut pas être connu. STX en a déjà livré une l’an dernier, trois fois plus petite à l’énergéticien Dong pour un parc du Sud de l’Angleterre. La seconde, équivalente, pour le même opérateur, est une option qui reste à confirmer. Chaque fois, il s’agit d’un marché de 100 M€.

La capacité de la nouvelle usine est de vingt fondations d’éoliennes par an. Une activité moins cyclique que la construction de paquebots. « Il y a potentiellement autant de travail pour STX sur un parc éolien d’une centaine d’éoliennes que sur un paquebot de taille moyenne », indique Frédéric Grizaud, directeur Business Unit Énergies marines chez STX France.

Anemos: le plein de commandes

STX rêve de réaliser dans l’usine Anemos, 20 % de son chiffre d’affaires annuel. Alors que les premières réalisations ont été faites grâce à du personnel existant au chantier naval, les nouvelles commandes déclenchent « des dizaines d’embauches », selon Laurent Castaing, le directeur général de STX France. Une nécessité, le carnet de commandes de STX étant plein jusqu’en 2020. Une sous-station du type de celle qui vient d’être commandée requiert environ un vingtième (500 000 heures) du travail nécessaire pour l’Oasis 3 le « plus gros paquebot du monde » que STX doit livrer à RCCL au printemps prochain. Anemos devrait, à terme, employer 200 personnes.

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