Selon l’étude annuelle de la Chambre de commerce et d’industrie de la région Nord de France, le port de Dunkerque a généré, en 2013, une valeur ajoutée de 3,7 Md€. Elle est en hausse de 0,4 % par rapport à 2012. Ce chiffre est intéressant dans la mesure où l’année 2013 s’est soldée par un recul du trafic portuaire de 8,5 % (pour un total de 43,6 Mt) et de l’emploi (24 000 salariés). À l’époque, les résultats du port avaient souffert de la fermeture de la centrale thermique Eon de Kingston, en Grande-Bretagne, et de la fermeture de l’entreprise locale Diester Industrie.
En 2013, le transport maritime, la manutention portuaire et les services aux navires ont employé 5 500 personnes (emplois salariés directs). Cela représente une hausse de 0,6 % par rapport à 2012. En revanche, l’emploi indirect (18 500 salariés) a reculé de 3,7 %, un chiffre qui s’explique par un ralentissement de l’activité industrielle, notamment dans la sidérurgie et la pétrochimie.
Si l’on compare les évolutions sur les dix dernières années, l’emploi est en recul de 15 % (par rapport à 2004). La capacité de l’industrie portuaire à maintenir sa base productive n’est pas suffisante pour développer l’emploi. Cependant, les activités d’entreposage et de transport générées par le port de Dunkerque représentent 1 600 emplois salariés et 47 M€ de valeur ajoutée, soit 30 % de l’activité directe. Cela en fait la première activité directement par le port.
La bonne surprise vient de l’activité fruits et légumes. Parmi ces 1 600 emplois salariés liés à l’entreposage, on trouve des entreprises comme Dailyfresh, Dunfresh ou DHL. L’entreposage frigorifique est particulièrement dynamique avec une croissance de l’emploi de 15 % entre 2008 et 2013.