Coup de sonde auprès des investisseurs du secteur froid

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Vite fait, bien fait! Par un communiqué du 2 juillet, le port de Nantes Saint-Nazaire a donné aux investisseurs du secteur froid jusqu’au 17 pour retirer un dossier – sur le site internet du port –, et jusqu’au 4 septembre pour se déclarer prêt à investir avec lui dans un « entrepôt à température dirigée d’environ 5 000 m2 sur la plate-forme logistique de Montoir à l’arrière des terminaux conteneurs et rouliers ».

Il sera a priori divisé en trois cellules (froid négatif, froid positif et sec) pour le traitement des produits frais et congelés à l’export et à l’import. Mais les détails seront arrêtés d’ici la fin de l’année avec les intéressés, le port et les collectivités locales – la Région des Pays de la Loire, déjà déclarée, assurant une sorte de portage en le finançant en partie. « L’essentiel, explique un proche du dossier, est qu’un acteur privé doté d’une vraie force d’entraînement se déclare de manière à consolider ce type de trafics ici. » Tout le monde pense à Stef, qui ne confirme pas mais se dit « rester attentif au projet ». Son entrepôt de Saint-Nazaire arrive en fin de bail et ne sera pas reconduit. Et le terminal fruitier de Saint-Nazaire qui n’a rien reçu ou presque depuis un an paraît obsolète, si loin du terminal à conteneurs. Pour Amélie Hamon, chef du projet au port, il s’agit de miser sur les flux de l’industrie agroalimentaire de l’Ouest qui s’internationalisent de plus en plus, et d’offrir une structure en bord à quai. « Stratégie du trou de souris face aux nombreux agrandissements dans le froid au Havre », rétorquent les plus circonspects, voire ceux comme Yann Griffon, de l’Agence maritime Martin, possédant son propre entrepôt et attendant « une analyse plus précise des filières et des lignes maritimes sur lesquelles s’appuyer ». Argument supplémentaire en faveur du projet, il bénéficiera au moment de son entrée en service, prévue pour 2017, de celle d’un guichet unique réglementaire (PIF/PEC) aménagé sur le terminal à conteneurs pour un coût de 2 M€. Sur avis de la place portuaire il a été recalibré, puisqu’il devait atteindre 3,5 M€. Mais il aura tout de même besoin de nouveaux clients.

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