Lors du conseil panaméen des ministres du 7 juillet, Jorge Luis Quijano, président de l’Autorité du canal de Panama (ACP), est venu présenter à l’exécutif la part du canal dans les recettes de l’État. Dans son exposé, le président de l’ACP a tablé sur des recettes globales sur l’année fiscale 2015/2016 de 2 388 M€. Cette somme se répartie en deux parties. La première, d’un montant de 962 M€, vise des recettes directes depuis le canal. Les recettes génèreront aussi 1,38 Md€ qui serviront aux investissements dans l’infrastructure. Le solde, 164,8 M€, sera des recettes indirectes du canal. Les premières seront tirées des droits de péage basés sur le tonnage net des navires ainsi que les services offerts par l’État aux unités empruntant le canal.
Nouvelle structure de péages
Les péages ont été définis lors du conseil des ministres du 14 avril. La nouvelle structure de péage est basé sur le type de navires: porte-conteneurs, vraquiers, navires-citernes, rouliers et même pour les navires transportant du GNL. Lors de ce conseil des ministres, le gouvernement a voté son accord pour le paiement de 18,1 M€ pour la société AES Panama, en charge de la distribution d’électricité au Panama. Il a été voté que l’État devrait payer 147,1 M€ à la société électrique pour l’ensemble des prestations que la société apportera.
Deux canaux complémentaires
Dans un entretien publié par
Le canal de Nicaragua fait actuellement l’objet de nombreuses critiques sur ses conséquences environnementales. Le 31 mai, le rapport sur les effets de ce canal a été présenté à une commission d’étude. Un document qui n’a pas été rendu public. Pour le président Daniel Ortega, la dimension environnementale et sociale est d’une importance majeure. Dans un entretien publié le 22 juin, l’assesseur principal de la société concessionnaire des travaux du canal du Nicaragua HKND (Hong Kong Nicaragua Development), Bill Wild, a expliqué que les étapes du projet avancent selon le calendrier. Il revient sur les aspects environnementaux et notamment sur le choix de la route 4 qui s’avère être la moins impactante pour les populations indigènes. « Les populations touchées auront la possibilité de recevoir une compensation financière ou de nouvelles habitations, précise Bill Wild. Nous étudions avec le gouvernement les solutions les plus avantageuses pour les populations. »