Après cette nomination, onze ports italiens sur 24 sont désormais sans président et gouvernés par des commissaires extraordinaires avec un mandat à terme. Un chiffre d’autant plus symbolique que les sites concernés comme Livourne, Naples et Trieste, pour ne citer que trois exemples, ont une importance réelle dans l’économie portuaire transalpine. Et un chiffre trop important qui inquiète au plus haut point les associations du secteur portuaire comme Assoporti, qui souligne le fait que quasiment la moitié des sites italiens sont désormais contrôlés par des commissaires. Certains parlent même d’une situation anormale reflétant le climat de transition qui règne dans le secteur des transports, avec l’incapacité du gouvernement en termes de décisions, notamment au niveau de la réforme portuaire. Plusieurs appels ont d’ailleurs été lancés au ministre des Transports et des Infrastructures, Graziano Delrio, mais sont restés lettres mortes.
Les ports italiens sans président
Manfredonia (depuis toujours) – Catane (depuis décembre 2012)
Naples (depuis mars 2013) – Piombino (depuis juillet 2013)
Olbia (depuis septembre 2013) – Cagliari (depuis novembre 2013)
Augusta (depuis décembre 2013) – Gioia Tauro (depuis mai 2014)
Trieste (depuis février 2015) – Livorno (depuis avril 2015)