L’armement finlandais Containerships a décidé d’ajouter une escale, Zeebrugge, à ses services assurés entre l’Europe du Nord et la Baltique. Depuis quelques années, cet armement opère un service entre Gand, Lübeck, Riga, Helsinki et Saint-Petersbourg, à la fréquence d’un départ hebdomadaire.
Sont alignés des porte-conteneurs dont les capacités vont de 650 EVP à 1 000 EVP. À Gand, les navires sont traités au terminal à conteneurs de la société Stuckwzerkers au Kluizendok. Selon la direction de l’armement, la décision de procéder à une extension du service en escalant à Zeebrugge résulte d’une demande de la clientèle. Toutefois, il est probable que les liens opérationnels qui se sont noués entre l’armement et l’entreprise ECS (European Containers Service), dont le siège est à Zeebrugge, active dans la Commission de transport international de fret conteneurisé, auront également joué un rôle dans cette décision. Les navires devraient toucher d’abord le port côtier belge avant de remonter l’Escaut jusqu’à Gand. À Zeebrugge, les navires iront au terminal d’APMT, dans l’avant-port. On peut se demander si cette escale zeebrugeoise pourrait avoir à terme un impact négatif sur le trafic que Containerships réalise à Gand, où l’armement a réalisé l’année dernière un volume de 70 000 EVP. Le temps passé en mer pour passer d’un terminal de Zeebrugge au terminal de Gand (éclusage compris) est d’environ sept heures. Sur le plan de la logistique terrestre, la distance est de 80 km. Le choix entre Gand et Zeebrugge dépendra des distances terrestres selon la localisation des chargeurs/réceptionnaires et de leur propre stratégie. Gand pourrait perdre une partie du trafic. Toutefois, ce port est mieux positionné que Zeebrugge pour la desserte du marché français.