Avec un trafic de 8,5 Mt en 2014, le Grand port maritime de Bordeaux enregistre une perte d’environ 500 000 t. Les exports accusent plus spécifiquement le coup avec une chute de 12,8 % (2,3 Mt) alors que les imports n’ont baissé que de 3 % (6,2 Mt). Cette régression de 5,9 % de l’activité globale découle notamment d’une première partie de campagne céréalière très médiocre qui s’est traduite par la perte de 200 000 t de trafic pour un tonnage céréalier total de 1,17 Mt. De plus, à l’export, conséquences de la crise du BTP et d’une moindre demande de l’acier, les sorties de granulats de GSM ont chuté de 67 % tout comme les flux de ferrailles.
Au niveau des imports, parmi les marchandises impactées, les granulats régressent de 100 000 t, se maintenant tout de même comme la troisième filière du port. Le trafic de charbon et de coke enregistre une baisse similaire liée à la conjoncture économique morose. En revanche, premier trafic du port de Bordeaux, les imports de produits raffinés, frôlant les 4 Mt, témoignent d’une légère progression (+ 1,5 %), tout comme les entrées de graines oléagineuses (+ 17 %) et huiles (+ 37 %) liées à la montée en puissance de l’activité de Saipol. Quant au trafic conteneurs, même s’il enregistre une perte de 100 000 t en tonnage (- 14 %), il reste stable en nombre d’EVP (autour de 56 000 EVP, pleins + vides), avec même une légère progression de 2,6 % des EVP pleins.
Hors marine marchande, la croisière a le vent en poupe avec 39 escales réalisées en 2014 sur les différents terminaux girondins, et un nombre en hausse de passagers estimé à 35 000.