En 2014, un trafic fluvial français en repli

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« Au global, 56,7 Mt et 7,7 Mdt/km auront été transportées en 2014 par la voie fluviale en France sur le réseau navigable national », précise un communiqué de Voies navigables de France (VNF) diffusé le 6 février 2015. Ce résultat apparaît en repli par rapport à celui de 2013, aussi en bien en tonnages (−3 %) qu’en prestations (−2 %). Selon VNF, le trafic intérieur connaît « une évolution en demi-teinte du fait principalement des tensions observées sur les secteurs du transport de matériaux de construction et du charbon ». La conjoncture difficile dans le BTP influe directement sur le transport fluvial de matériaux de construction. La Seine (−7,4 % en t) et Rhône/Saône (−11,4 % en t) sont les plus touchés. La réduction du trafic de charbon (−35,5 %) se poursuit « conformément aux prévisions et suite à la fermeture des dernières centrales thermiques utilisant ce combustible ».

Le fluvial affiche une relative stabilité

Toutefois, l’établissement public privilégie l’optimisme en expliquant que le fluvial affiche une relative stabilité au regard de la conjoncture et en comparaison avec les autres modes de transport terrestre. Il insiste sur les évolutions positives « de filières porteuses et en croissance », à savoir les céréales, la métallurgie et les conteneurs. Les produits agricoles sont en hausse avec plus de 14 Mt transportés (+ 9,4 %). C’est la conséquence de « l’excellente performance des produits français à la grande exportation avec un positionnement stratégique de l’offre logistique fluviale sur cette filière. Le secteur céréalier représente actuellement le premier client de la voie d’eau en France avec une part de 31 % des t/km. Le secteur métallurgique reste sur une tendance positive (+ 10,1 %), principalement portée par le bassin de la Seine (+ 27 %). Le trafic de conteneurs enregistre une augmentation de ses volumes à 4,8 Mt et 557 000 EVP (+ 5,2 %). « Il renoue presque avec son niveau record de 2012 (4,9 Mt) », relève VNF. Deux bassins profitent de cette conjoncture: Rhône/Saône (+ 22 %) et le Nord-Pas-de-Calais (+ 7,4 %). La Seine affiche une contraction (+ 0,8 %) « dans un contexte de refonte et de baisse de “l’aide au coup de pince”, destinée à soutenir les coûts de manutention portuaires des EVP dans le cadre du transport combiné », précise VNF.

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