Lors de la présentation de ses résultats, la direction d’Haropa a mis l’accent sur un point clé de son développement stratégique: le développement des modes de transport massifiés sur les prochaines années. La baisse continue du fret ferroviaire sur l’axe Seine inquiète la direction d’Haropa. Elle n’a cessé de se réduire au cours des années pour se situer aujourd’hui en dessous de 10 %. « Le ferroviaire représente 5 % de parts modales sur l’axe Seine, a souligné Christian Feuvre, directeur des transports terrestres au GPMH. Nous avons des progrès à faire. » Il s’agit avant tout de garantir des sillons de qualité pour le fret ferroviaire. Deux enjeux majeurs se jouent actuellement: le projet du cercle Gisors-Serqueux et l’insertion de sillons de fret en région parisienne. « Nous travaillons avec RFF pour avoir un complément de financement sur le cercle Gisors-Serqueux », continue Christian Feuvre. Pour le fret, trois itinéraires seront pris en compte pour contourner l’Ile-de-France: le trajet par Gisors-Serqueux, la ligne Rouen-Mantes et la ligne par Amiens.
En outre, le port du Havre va mettre en service le chantier multimodal. Livré par le port en mars à LHTE (Le Havre Terminal Exploitation), société appartenant à Navitrans, Green Modal, Novatans et Logiseine, elle devrait démarrer l’exploitation en mai. Reste le nerf de la guerre, le coût du passage portuaire dans ce terminal multimodal. La réponse tient surtout aux aides au transport multimodal allouées par le gouvernement.