À l’occasion de la présentation des résultats du port le 12 janvier, Christine Cabau-Woehrel, présidente du directoire, et Jean-Marc Forneri, président du conseil de surveillance du Grand port maritime de Marseille-Fos ont présenté les grands axes du projet stratégique du port. « Notre vision de ce projet stratégique est de faire de Marseille-Fos le cluster logistique euroméditerranéen », a d’emblée annoncé Christine Cabau-Woehrel.
Le projet stratégique 2014-2018 s’articule autour de quatre axes. Le premier est d’affirmer le port comme un architecte de solutions logistiques. Le second axe porte sur la volonté de reconquête des clients sur toutes les filières passagers et marchandises. Le troisième vise à retrouver un rôle structurant au sein de la ville. Enfin, le port doit accompagner la diversification et la transition écologique.
Les choix stratégiques portent sur les activités à fort potentiel, comme les conteneurs et le roulier, la croisière et les activités liées à la transition énergétique. « Nous continuerons à soutenir les filières traditionnelles du port comme les activités industrielles liées aux hydrocarbures et à la pétrochimie, la desserte des passagers et l’amélioration des infrastructures », a rappelé la présidente du directoire.
Le business plan du port part sur une hypothèse de croissance de 11 % du trafic pour atteindre 86,5 Mt en 2018. Sur les marchandises diverses, le trafic conteneurs devrait progresser de 7 % par an pour atteindre 1,5MEVP. Le pétrole brut devrait continuer de reculer mais pourrait être partiellement compensé par les entrées de GNL. Enfin, les vracs solides sont sur une hypothèse de progression de 64 % à 22 Mt.
Ces ambitions doivent s’accompagner d’une desserte terrestre améliorée. Le port mise sur le ferroviaire. « Nous sommes inscrits dans deux corridors ferroviaires du RTE-T », souligne Christine Cabau-Woehrel. Le port vise à entrer dans le marché de l’Europe du centre et de l’est. « Nous devons être le “southern gateway” de l’Europe pour offrir une alternative aux ports d’Europe du nord. »
Ce projet comprend une enveloppe de 360 M € dont 141 M € iront pour les bassins ouest, 129 M € pour les bassins est et 90 M € pour le maintien des infrastructures.
