Le conseil néerlandais des chargeurs (EVO) et l’Exports Association ont attribué à la compagnie japonaise K?Line le titre de meilleur transporteur interocéanique de l’année, lors d’une manifestation tenue dans le musée maritime d’Amsterdam, et relayée par le conseil européen des chargeurs (ESC).
Vingt et un critères
Les candidats ont été évalués sur 21 critères portant sur la fiabilité, la communication, la ponctualité, la tarification et l’étendue des dessertes. K Line a obtenu la meilleure appréciation dans 13 critères: fiabilité des bookings, qualité de la documentation, disponibilité de l’espace à bord, qualité des informations délivrées par le service clientèle, etc. Les chargeurs néerlandais apprécient la proximité de la compagnie qui sait ce qui est important à leurs yeux. Le commentaire sur l’offre de transport est intéressant. Les chargeurs néerlandais apprécient d’avoir des fournisseurs offrant un grand choix de destinations. Ils notent que depuis trois ans, le nombre de surcharges s’est réduit et leur calcul est devenu plus transparent. Le président de l’EVO s’est réjoui de cette tendance et espère qu’elle va se poursuivre. Il souligne qu’une autre pratique s’amenuise: celle du « faible degré de loyauté des chargeurs vis-à-vis des contrats signés » avec leurs transporteurs. « Cela me préoccupe car je ne pense pas que la loyauté soit une utopie. La confiance devrait être une donnée fondamentale dans la relation commerciale entre le chargeur et son transporteur. » Enfin, le président a constaté une baisse des pertes ou des dommages à la marchandise. Le nombre de conteneurs perdus en mer en 2013 illustrant cela. L’ESC s’est insurgé du fait que la multiplication des surcharges de congestion portuaire.
L’EVO ne doit pas compter beaucoup d’exportateurs ou d’importateurs de matériels roulants utilisant les services des car carriers de K Line. Celle-ci a accepté de plaider coupable d’entente sur les prix, en janvier au Japon (56 M$) puis en septembre aux États-Unis (67,7 M$).
Ceci rappelé, être reconnu par ses clients est autrement plus significatif que l’être par un journal, même anglophone, ou par un fournisseur portuaire.