Brésil: le Secrétariat spécial aux ports organise les flux de marchandises

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Longtemps, les embouteillages de camions aux abords des ports brésiliens ont fait partie du décor. Cela pourrait bien changer grâce aux nouvelles mesures prévues par le Secrétariat spécial aux ports (SEP). La création d’aires de soutien logistique portuaire (AALP) est l’un de ces projets, développés grâce aux ressources du Programme d’accélération de la croissance (PAC), ambitieux plan d’investissements destinés à moderniser le pays, notamment sur le chapitre logistique. Ces aires ont pour objectif d’organiser le flux des marchandises en provenance ou à destination des ports afin de rationaliser l’utilisation des accès portuaires et de minimiser les conflits ports-villes. Ce concept d’aires de soutien logistique englobe des infrastructures aussi variées que des zones de stationnement pour les camions, des hangars de stockage, des banques, hôtels, espaces de restauration… L’implantation de ces aires vient compléter le projet baptisé Chaîne logistique portuaire intelligente, qui prévoit d’accompagner l’accès des véhicules aux ports par le biais d’un système intégré d’informations (Portolog).

Les modèles d’aires de soutien logistique sont prévus pour s’adapter à la réalité de chaque port, en fonction des nécessités locales. Le projet sera décliné dans 16 ports brésiliens: Paranaguá (État du Paraná), Fortaleza et Pecém (Ceará), Vitória (Espírito Santo), Santarém et Vila do Conde (Pará), Suape (Pernambouc), Rio Grande (Rio Grande do Sul), Itajaí, Imbituba et São Francisco do Sul (Santa Catarina), Salvador et Aratu (Bahia), Itaqui (Maranhão), Rio de Janeiro et Itaguaí (État de Rio de Janeiro).

En décembre 2013, un test a été réalisé dans le port de Santos afin d’éviter le chaos logistique de la récolte 2014. Les mesures ont atteint toute la chaîne logistique, depuis la zone de production des marchandises jusqu’à l’arrivée des camions au sein des terminaux portuaires. Parmi elles, on citera le pré-enregistrement des camions, le respect de créneaux horaires de six heures pour le débarquement des marchandises, la création de points de triage à proximité du port avant de gagner les terminaux, l’interdiction formelle aux camions de stationner ou de s’arrêter sur les voies d’accès aux terminaux… De vastes campagnes de sensibilisation et d’inspection ont alors été mises en place, amendes à la clé.

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