Le port fluvial d’Arles a fêté ses 30 ans

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Des travaux réalisés par la CNR dans le cadre de ses missions d’intérêt général afin de contribuer au projet de modernisation initié par la région PACA, le CG et la CCI du pays d’Arles. Ce qui va lui permettre d’accueillir encore de plus grosses unités.

Le port est un équipement que la CCI du pays d’Arles (CCIPA) gère dans le cadre d’une convention de concession qui la lie à la CNR et continue d’afficher une belle santé financière. Plus 6,3 % de hausse par rapport à l’année précédente, son chiffre d’affaires de 2,2 M€ le classe au deuxième rang des ports du Rhône juste derrière Lyon. Un bilan qui l’incite à annoncer clairement ses ambitions, multiplier par deux le tonnage traité, soit passer de 500 000 t à 1 Mt d’ici à 2030 dans le cadre de son nouveau projet « Port 2030 ».

Enjeu du développement local

Le port est nettement défini comme un enjeu depuis 30 ans du développement économique local. « Il a contribué à la relance locale au lendemain d’une crise industrielle » a rappelé Elisabeth Ayrault Présidente du directoire de la CNR et « continuera à être une source active d’emploi dans une démarche soucieuse de l’environnement et de développement durable ». De plus, « l’objectif a toujours été de changer la vision logistique des logisticiens en confiant certains trafics à la voie d’eau » précise Jean-Charles Hille de la CCI du pays d’Arles délégué au port fluvial et à l’aménagement du territoire.

Le port dispose d’une infrastructure quadrimodale déjà connectée aux réseaux maritime, fluvial (entre Port Saint Louis du Rhône et Pagny) routier (autoroutes A7 et A9) et ferroviaire (réseau RFF (ligne Lyon-Marseille). Afin d’augmenter sa performance la plateforme prévoit de bénéficier de travaux de désenclavement routiers et ferroviaires même si les élus locaux et le directeur du port Benoit Ponchon souhaiteraient que « la SNCF assure le fret des collectivités locales et en fasse elle aussi un enjeu économique ». Selon Benoit Ponchon « La construction d’un pont enjambant la voie ferrée à proximité du port est devenue indispensable pour permettre l’acheminement des colis lourds et plus largement, facilitera l’accroissement des flux entrants et sortants de marchandises ». À ce titre, des études préliminaires ont été menées, le financement est acquis (CG, CR, ACCM), la maîtrise d’œuvre aussi « reste le problème des autorisations adminsitratives, c’est la part d’inconnu, réponse d’ici fin 2015 » espère Alain Baumont directeur des services techniques ACCM.

Bien que le port ait toujours eu des objectifs d’équilibre financier sa démarche reste d’être un port public et d’offrir à ses clients des outils polyvalents (3 grues, des pesages de charge jusqu’à 200 t) du personnel qualifié et des possibilités de stockage jusqu’à 11 ha d’entrepôt. L’autre projet à venir est l’aménagement d’un pôle engrais avec la société Sud Engrais.

Le port fluvial qui n’a cessé de se développer sur le marché du transport fluvial a connu une première étape décisive dans son exploitation à partir du déroctage du seuil de terrin en 1992. Ces travaux ont permis de créer sa spécificité: capter des flux de marchandises transportées par voie maritime au moyen de navires caboteurs de 3 000 t. Ce fut l’arrivée de navires russes pilotés depuis l’écluse de Port Saint Louis du Rhône jusqu’au port d’Arles par des « pilotes du Rhône ». Il est le seul port de l’axe Rhône-Saône capable d’assurer l’accueil des fluvio-maritimes jusqu’à 3 500 t.

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