Contrairement aux allégations de l’exploitant de terminaux ECT, le port de Rotterdam n’a pas enfreint les règles de la concurrence au cours de la procédure d’allocation de nouvelles concessions dans la nouvelle zone portuaire Maasvlakte 2. Un tribunal de Rotterdam saisi par la filiale du groupe hongkongais Hutchinson Whampoa l’a déboutée de sa demande en première instance. Avec à l’appui une demande de dommages et intérêts de 900 M€, ECT, principal exploitant du port néerlandais en étant à la tête de 70 % de ses activités conteneurisées, a mis en cause fin 2011 les conditions des concessions accordées à des groupes concurrents (Rotterdam World Gateway et APMT, ex-Mærsk) à partir de 2014 dans la zone portuaire Maasvlakte 2. Selon ECT, ces arrivants ont bénéficié de conditions plus favorables pour bâtir leurs terminaux. Sans compter les accusations selon lesquelles les autorités du port ont bafoué le droit de préemption d’ECT sur l’acquisition de ces terrains. Au moment où une situation de surcapacités menace le secteur du transport conteneurisé, ECT a exigé le gel des nouvelles concessions accordées dans le port de Rotterdam.
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ECT débouté contre le port
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