Le terminal, qui sera situé dans la municipalité de Barcarena, dans l’État du Pará, devrait être opérationnel durant la récolte de 2016. Il fait partie d’un plan d’investissements plus vastes dans la région: 1,3 milliard de réaux (soit 430 M€) devraient être injectés dans le système logistique du nord du pays, à travers la construction de deux autres terminaux (à Miritituba et Marabá) et de barges. L’objectif est d’écouler des marchandises acheminées par la route depuis le centre-ouest du Brésil. Le terminal de Miritituba (toujours en attente des autorisations nécessaires) permettra de transborder les produits dans des barges, jusqu’au terminal final de Vila do Conde, d’où se feront les exportations. Tout comme d’autres sociétés (Odebrecht, Cargill…), Hidrovias do Brasil compte inverser le trajet traditionnel des produits agricoles brésiliens, dont la majorité est acheminée par voie routière ou ferroviaire jusqu’aux ports de Santos (État de Sao Paulo) ou Paranaguá (État du Paraná).
Ce projet signé Hidrovias do Brasil affichera une capacité annuelle de 4,4 Mt de vracs solides (céréales, sons et fertilisants). Il s’appuie notamment sur la duplication de la route BR-163 jusqu’au Pará, un tronçon que le gouvernement fédéral devrait soumettre à l’initiative privée, sous forme de concession, dès cette année. Selon Bruno Serapião, président de Hidrovias do Brasil, la société recherche d’autres opportunités de croissance dans la région Nord: par exemple, participer aux appels d’offres pour les terminaux portuaires de la zone.