Amazonie: les voies d’eau rament pour leur développement

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Cette étude révèle aussi que ce coût logistique pourrait diminuer de 1,25 milliard de réaux par an (414 M€) et devenir compétitif si les entraves qui limitent et perturbent la navigation étaient surmontées sur les voies d’eau Paraguay-Paraná, Madeira, Teles Pires/Juruena-Tapajós, et Tocantins, entre autres.

L’amélioration de la voie d’eau Juruena-Tapajós, par exemple, pourrait réduire fortement la pression existant sur les ports de Paranaguá et Santos, où transitent en grande partie les produits agricoles ainsi que les carburants et fertilisants. En effet, de tels produits pourraient être acheminés, via Juruena-Tapajós, jusqu’aux ports de Santarém et Vila do Conde, qui se trouvent à 2 000 km de moins de destinations comme Rotterdam ou Shanghaï. Or le gouvernement fédéral a annoncé récemment la construction d’usines hydroélectriques à São Luis do Tapajós, Jatobá, Jardim de Ouro et Chacorão, sur le rio Tapajós. Les travaux devraient s’achever l’an prochain, mais aucune usine ne sera accompagnée d’un projet d’écluses, ce qui n’est pas pour améliorer la navigation fluviale. D’autres voies d’eau se trouvent dans le même cas de figure, comme le rio Teles Pires, le rio Madeira (en raison d’usines à Santo Antonio et Jirau sans écluse, la circulation sur le tronçon sud est empêchée) ou le rio Tocantins. Une bonne nouvelle: Dilma Rousseff promet qu’elle fera du développement des voies d’eau l’une de ses priorités logistiques lors de son éventuelle réélection. Une vraie prise de conscience dans un pays qui, encore maintenant, parie principalement sur le mode routier.

Pré & post acheminement

Port

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