L’entreprise G-tec est spécialisée dans un domaine très particulier, celui de l’étude des fonds marins. Cette société, qui s’est implantée au Havre fin 2011, appartient à un groupe belge de 60 personnes créé en 1993. Philippe Thoiron le reconnaît, le choix du Havre n’est pas le fruit du hasard. « Le Havre est bien positionné sur la façade Manche. C’est une zone à fort potentiel de développement. » L’entreprise connaît bien la région puisqu’elle a participé début 2000 à la recherche d’engins potentiellement dangereux avant le démarrage des travaux de Port 2000. En 2011-2012, elle a également mené des études dans le cadre de l’approfondissement du chenal de la Seine pour les accès nautiques du port de Rouen. C’est en 2004 que le groupe va décrocher ses premiers contrats dans le domaine de l’éolien offshore, en Belgique tout d’abord, puis en Allemagne et aux Pays-Bas. Philippe Thoiron estime que le marché est très concurrentiel mais les acteurs sont peu nombreux. Pour étudier les fonds, l’entreprise met à l’eau du matériel sophistiqué. L’aspect environnemental est également pris en compte.
G-tec a déjà participé à l’étude des sols pour les parcs éoliens offshore du Tréport, de Fécamp, Courseulles, Saint-Brieuc, Saint-Nazaire et Noirmoutier. Au Havre, la société se positionne aussi pour les champs de Grande-Bretagne. Autre domaine d’intervention, les granulats marins à destination des entreprises de BTP. Là encore, une bonne raison de s’implanter au Havre où G-tec identifie les zones où se trouvent ces matériaux. Les études peuvent durer de trois à quatre ans.