La compagnie japonaise, qui contrôle le terminal Terlogs à São Francisco do Sul depuis 2011, s’intéresse de très près à ce dispositif portuaire. En janvier, Marubeni a finalisé un premier projet qu’il a soumis au gouvernement fédéral. Sa proposition comprenait la construction d’un nouveau bassin destiné à doubler le volume de céréales transporté par Marubeni, via le port de São Francisco do Sul, la construction de trois silos et la modernisation des voies de chemin de fer desservant le terminal.
Depuis, Marubeni a revu ses ambitions à la hausse. La société nippone a décidé d’inclure deux autres bassins dans sa proposition, destinés au trafic de fertilisants et de marchandises générales. Ce nouveau projet, soumis au secrétariat spécial aux ports, est en attente de l’ouverture des appels.
S’il est accepté, le projet renforcera le port de São Francisco do Sul, ainsi que la position de Marubeni au Brésil. La compagnie n’opère aujourd’hui que le transport de maïs et de soja à São Francisco do Sul. Pour réussir cette diversification, elle songe notamment à un partenariat avec un acteur du segment des fertilisants ou des marchandises générales.