Une situation généralisée de surcapacité guette le port de Rotterdam. Après le secteur pétrolier impacté par l’excès de production dans le nord de l’Europe, la faiblesse de l’activité conteneurisée du port néerlandais est un mauvais présage à quelques mois de l’ouverture de deux nouveaux terminaux dédiés sur le site Maasvlakte 2.
De fait, avec une progression de 1,7 % des EVP transbordés sur le premier semestre (+ 2,7 % en volume, à 63,4 Mt), le port de Rotterdam est loin de sa promesse d’une hausse annuelle de 6 % faite aux futurs exploitants de ces installations flambant neuves destinées aux transbordements des conteneurs.
Au-delà, la première partie de l’exercice a confirmé le marasme ambiant à Rotterdam. Au global, les trafics n’ont progressé que de 0,6 %, à 221 Mt de marchandises, après avoir stagné sur l’ensemble de l’année 2013.
Pénalisés par la baisse de 13,5 % de l’activité en produits pétroliers, les vracs liquides ont reculé de 5,2 % en janvier et juillet. Au contraire, dopés par un bond de 37,3 % des produits agricoles ayant transité par Rotterdam, les vracs secs ont progressé de 8,8 % pour porter sur 45,9 Mt à mi-exercice.