À la fin juin, le port de Gand a enregistré un trafic global de 24 Mt, résultat identique à celui de la période correspondante de l’année précédente. Cependant, le trafic dit maritime est en hausse de 5,8 % à 13,2 Mt. Le secteur fluvial est, quant à lui, en recul de 6,4 % à 10,8 Mt. C’est le trafic maritime qui présente le score le plus positif, surtout lors du second trimestre qui a porté sur 6,8 Mt, en hausse de 6,3 %.
Sont en progression les trafics de vracs secs et rouliers. Dans une moindre proportion les trafics de produits agricoles, de minéraux énergétiques, minerais de fer, ferraille et produits chimiques sont également en légère progression; les produits métallurgiques sont en recul.
Bonnes perspectives pour les vracs secs
Il faudra attendre 2017 pour que le port gantois enregistre une forte progression de son trafic de vracs secs. En effet, cette année-là entrera en service la nouvelle centrale électrique Bio masse de l’entreprise Belgo Eco Energy, dont la construction va démarrer incessamment. Sa capacité sera de 200 MW/an. Il s’agit d’un investissement de 300 M€ qui sera réalisé sur une concession de Ghent Coal Terminal du groupe Sea-Invest. Cette unité de production (5 ha), installée en bordure du canal maritime, impliquera un trafic maritime d’importation de l’ordre de 1 Mt de masse bio en provenance du Brésil, d’Afrique de l’Ouest et d’Europe de l’Est. Dans cette optique, Sea-Invest, qui effectuera les opérations de manutention, aménagera un entrepôt d’une capacité de 60 000 t.