L’Union maritime et portuaire de Bordeaux vigilante

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Réunie en assemblée générale le 5 juin, l’Union maritime et portuaire de Bordeaux (UMPB) a procédé à l’élection de ses représentants* et a dressé un bilan mitigé de la situation portuaire bordelaise.

L’augmentation du tonnage de 10 % du trafic du port en 2013 a certes été jugée positive, notamment par un nombre de navires satisfaisant (1 213), la bonne tenue des trafics céréaliers et granulats et un trafic croisière fluviale et maritime qui a atteint sa meilleure performance. « Cependant le trafic conteneurs baisse, et avec une campagne céréalière moins bonne a priori en 2014, cette embellie de 2013 pourrait n’être que conjoncturelle », indique Henri-Vincent Amouroux, directeur de l’UMPB. « La communauté portuaire est confrontée à un souci d’outillages obsolètes et mal entretenus qui peut interpeller pour le moins », a-t-il ajouté, s’interrogeant sur « l’efficacité » de la réforme portuaire et soulevant la question d’un éventuel changement de statut du port sur fond de décentralisation.

Vigilant de même sur les dessertes, l’UMPB s’est réjouie des travaux pour l’amélioration de la passe Ouest à l’entrée de l’estuaire (fait majeur de 2013), mais pointe des problèmes d’accès terrestres et ferroviaires qui « restent un enjeu important », notamment sur la presqu’île d’Ambès confrontée à un « délabrement » de ses voies ferroviaires. Question informatique portuaire, l’UMPB a continué à s’impliquer dans le perfectionnement d’AP+ à travers une réflexion pour harmoniser l’usage de cet outil dans différents ports et développer sur Bordeaux la qualité des informations sur le trafic conteneurs vides/pleins. Signalant qu’au mois de mai la préfecture a validé les évaluations de sûreté des installations portuaires, Henri-Vincent Amouroux a, en parallèle, appelé à rester vigilant sur le maintien d’un poste d’inspection frontalier (PIF) qui « est en bonne voie, mais n’est pas finalisée ». Enfin, le dossier sur le remorquage à trois n’ayant pas progressé – le jugement administratif de Bordeaux n’ayant pas été en faveur de la CRMBB –, le directeur de l’UMPB indique que ce refus du remorquage à trois coûte environ 170 000 € HT par an à la CRMBB, « au détriment de la compétitivité du port ».

Trois coprésidents, Julien Bas (InVivo), Patrick Kalmbach (Sea Invest Bordeaux) et Patrick Moatti (DPA) et, comme vice-président, de Jean-Michel Baillet (Balguerie).

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