Le gouvernement italien a débloqué une enveloppe d’1,8 Md€ pour la construction de la partie rail à très grande vitesse (TGV) qui reliera Brescia et Trieste. Une opération importante, cette partie de réseau coïncidant avec le couloir européen Adriatique-Baltique qui part de Venise et arrive à Cervignano dans le Frioul. Pour Paolo Costa, président de l’autorité portuaire vénitienne, ce projet cible trois grands objectifs. D’abord l’introduction d’un service ferroviaire enfin moderne. Puis d’une liaison efficace entre le port de Venise et Marghera avec toutes les zones impliquées, de l’Ouest à la Lombardie et le Brenner. Enfin, la mise en place d’une liaison entre l’aéroport de Venise et le TGV. « Cette opération permettra de mettre en relief le potentiel portuaire industriel et logistique de Venise et Marghera et de relancer le système productif régional », estime Paolo Costa. Le ministère de l’Environnement doit examiner le projet préparé par RFI, la compagnie des chemins de fer italiens. « L’un des points principaux concerne non pas la faisabilité du projet en lui-même mais l’éventuel impact environnemental », a déclaré Maurizio Lupi, ministre des Infrastructures.
Pré & post acheminement
L’Italie débloque 1,8 Md€ pour le TGV
Article réservé aux abonnés