En 2008, seulement 117 000 passagers ont fait escale à Bandol, Saint-Cyr, Sanary-sur-Mer, Toulon/La Seyne, Hyères/Porquerolles, Le Lavandou, Saint-Tropez, Fréjus/Saint-Raphaël. Cinq ans plus tard, en 2013, ils sont 388 000, soit une progression de 230 %. L’objectif? Atteindre d’ici deux ans le cap des 500 000 croisiéristes. L’enjeu est de taille au regard des retombées économiques pour les villes puisque chaque passager en escale dépense en moyenne 67 €, soit 26 M € pour la seule année 2013.
Sans surprise, Toulon tire son épingle du jeu avec près de 19 M€ de recettes. Son atout majeur étant sa capacité à recevoir des grandes unités à Toulon centre et au môle d’armement de la Seyne-sur-Mer, quand les autres ports doivent se contenter de mouillages.
« Toulon et sa rade sont devenus des destinations majeures. Autrefois, les gens opposaient tourisme et Marine, mais un nouvel état d’esprit s’est instauré », précise le maire Hubert Falco. Des accords ont d’ailleurs été passés l’an dernier avec la Marine nationale autorisant les mouillages de paquebots. Car même s’il dispose de quais, le port de Toulon se retrouve rapidement saturé.