C’est une première en Italie. La semaine dernière, la première opération de service de soutage s’est déroulée dans le port de Civitavecchia en une quarantaine de minutes à peine, sur un remorqueur norvégien provenant de la Turquie. Pour compenser l’absence de structures, les Italiens ont utilisé une citerne d’origine belge. Ce ballon d’essai s’inscrit dans le plan présenté la semaine dernière par le président de Assoliquidi, une branche de l’association de la fédération nationale de l’industrie chimique Federchimica, qui représente le circuit de distribution de GPL et LNG. « Trois services de soutage seront bientôt installés dans les ports de Gênes, Venise et Civitavecchia », a déclaré Paolo Del Lago. Selon la rumeur, le port de Livourne réfléchirait également à la possibilité de s’insérer dans la course aux services de soutage. Dans le port de Gênes, deux zones ont été choisies pour installer le service de soutage. À Venise en revanche, les équipements seront plantés dans le décor de Marghera. « La rapidité de la mise en service des équipements de soutage est liée aux investissements effectués par des privés, mais nous estimons que tout sera prêt d’ici 2016 », a ajouté Paolo Del Lago. Pour le reste, c’est-à-dire les coûts d’un projet important pour l’Italie qui souhaite devancer Marseille et Barcelone et la répartition des investissements entre public et privé, rien n’a été dit. Mais après le ballon d’essai lancé à Civitavecchia, de nouveaux tests seront effectués dans les sites d’ici l’automne prochain.
Politique & réglementation
L’Italie s’inscrit dans la course aux services de soutage
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