« Attention, nous risquons d’être exclus des circuits internationaux du trafic conteneurs. » Après l’affaire des quatre conteneurs provenant d’Alexandrie, en Égypte, et bloqués par des douaniers un peu trop zélés dans le port de Tarente pendant plusieurs heures, l’association des opérateurs logistiques Assologistica tire la sonnette d’alarme. Une affaire d’autant plus embarrassante pour les Italiens que la compagnie n’avait pas prévu le transbordement de ses conteneurs dans ce port. « La multiplication des vérifications peut avoir un effet domino et pousser les opérateurs de secteur à éviter les ports italiens », ajoute l’association.
« Le vecteur maritime, c’est-à-dire le port, va devoir insérer des coûts imprévus dans ses bilans pour couvrir les dommages produits sur les compagnies par la multiplication des contrôles douaniers et les frais de manutention », prévoit Giancarlo Russo. Un très mauvais scénario pour les ports italiens impliquant une baisse des bénéfices de l’économie d’échelle, estime le vice-président de l’Association des opérateurs logistiques.
Selon l’association, plusieurs compagnies de transport demanderaient à ce que le transbordement de leurs conteneurs soit effectué dans des ports non italiens pour éviter les retards crée par les multiples contrôles mis en place par les douaniers transalpins. L’association a déjà demandé l’intervention du gouvernement à travers le ministre des Transports.
