Une étude réalisée par l’autorité kenyane des ports, la Kenya Ports Authority (KPA), révèle que le port de Mombasa a réalisé un trafic de 22,3 Mt en 2013, soit une hausse de 1,8 %. Un résultat que l’autorité des ports kenyans attribue à l’amélioration de la productivité et des capacités. Le trafic conteneurisé accuse pour sa part un repli. Il perd 0,4 % à 900 000 EVP.
Le trafic en transit vers l’Ouganda et le Sud Soudan reste un élément important pour le port de Mombasa. Le port a totalisé 6,6 Mt de trafic destiné à l’Ouganda, tant en import qu’en export. Selon le rapport de la KPA, le port traite 70 % du trafic vers ce pays.
Fort de ces résultats, le port entreprend actuellement des travaux d’envergure pour doper ses activités. Un nouveau terminal à conteneurs d’une capacité de 450 000 EVP est actuellement en projet. Pour le secrétaire aux transports du Kenya, Nduva Muli, l’avenir des ports va se concentrer sur les exportations des produits miniers kenyans. Il estime qu’en 2014, le port de Mombasa devrait atteindre un trafic de 23 Mt. « Nous attendons aussi un afflux de nouveaux trafics depuis l’Ouganda, le Rwanda, le Sud Soudan et l’est de la république démocratique du Congo. » Lors d’une réunion sur la politique économique maritime dans la région de l’océan Indien, les intervenants ont réaffirmé leur souhait de voir se développer des trafics intrarégionaux. Pour Mickael Kamau, directeur du cabinet du secrétaire aux transports kenyan, il faut prendre exemple sur l’ouverture qu’ont réalisée les économies d’Asie du Sud. « Nous devons apprendre des autres pour rapidement mettre en place une coopération économique entre nous. » Outre les ressources minérales, l’océan Indien offre un potentiel pour l’industrie du pétrole et du gaz.