Le vaste chantier, qui a déjà reçu l’autorisation environnementale, n’attend plus que le feu vert du gouvernement fédéral. Le projet comprend la construction d’un nouveau bassin, le « 401 », qui devrait nécessiter entre 100 et 130 millions de réals (entre 30 M€ et 39 M€). Actuellement, le port possède uniquement un bassin: le « 101 », initialement destiné aux marchandises en vrac, est également utilisé par trois terminaux de céréales (dont le Terlogs). Ces travaux devraient permettre de doubler le volume de céréales transporté par Marubeni via le port de São Francisco do Sul, assure José Kfuri, président et directeur en charge des opérations céréales et logistique de la société au Brésil. En 2013, Marubeni a ainsi embarqué 3,95 Mt de grains depuis ce port. La société devrait également bâtir de nouvelles structures de stockage: le terminal comptera trois silos, soit une capacité de stockage de 182 000 t (contre 107 000 t aujourd’hui). Enfin, les voies de chemin de fer desservant le terminal (opérées par ALL) seront modernisées afin d’augmenter le trafic.
Le transport de céréales en augmentation
Dans le port de São Francisco do Sul, l’augmentation du transport de céréales est notable. En 2011, le port a opéré 4,78 Mt. En 2013, la barre des 7,8 Mt a été franchie. Un résultat dû en grande partie à Marubeni. Pour José Kfuri, cette progression s’explique en partie par la concentration du terminal sur quelques types de céréales (ce qui aurait accru l’efficacité des opérations), et sur l’attractivité du terminal. Ce dernier offrirait un temps d’attente des navires de 5 à 6 jours au minimum avant l’embarquement. « À Paranaguá, les navires peuvent attendre 70 jours, et 45 jours à Santos. Et les prix sont élevés, entre 25 000 et 35 000 réals par jour [7 500 € et 10 500 €] », affirme José Kfuri.
