Le président du Conseil général du Nord, Patrick Kanner, a rappelé que les quatre départements concernés « ont pris leur responsabilité et sont prêts à engager 1 Md€ dans le projet SNE comme l’ont déjà fait les Régions ». Si le Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais est bien signataire de la « déclaration d’engagement des départements », il n’en va pas de même pour l’Île-de-France (IDF). Pierre Serne, vice-président du Conseil régional d’IDF en charge des transports et des mobilités a assuré que « l’Île-de-France est extrêmement favorable et proactive en matière de transport fluvial et a besoin d’une liaison vers les Grands ports maritimes français ». Il a souligné toutefois que SNE « est un projet extrêmement coûteux, donc la question du financement est primordiale ». Il estime que même avec la reconfiguration du projet par Rémi Pauvros et l’abandon du partenariat public-privé, « des réserves pèsent encore sur le projet SNE pour l’IDF: les financements européens ne sont pas encore totalement assurés, la répartition entre l’État et les collectivités territoriales n’est pas encore satisfaisant ». Aussi, avant de confirmer le versement d’une participation à la réalisation de l’ouvrage de 210 M€, l’IDF attend « des garanties sur le financement de SNE et des engagements de la part l’État », y compris sur les champs couverts par les contrats de plan État-régions (CPER).
Pré & post acheminement
Un engagement financier des collectivités territoriales, mais une Île-de-France plus réservée
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