L’embellie de 2012 aura été de courte durée. La baisse du trafic, observée en 2013 (− 11 %, 11,7 Mt), le ramène au niveau de 2011 et pratiquement à celui de 2009 (11,9 Mt). Le port de La Corogne pâtit de la dépendance à l’égard des vracs, qu’ils soient liquides (− 9 %, 6,5 Mt) ou secs (− 12 %, 3,7 Mt).
Pour les liquides, la principale explication réside dans l’arrêt technique pour maintenance de la raffinerie de Repsol, pendant les deux derniers mois de 2013. Du côté des produits secs, le recul tient principalement aux moindres entrées de charbon pour la production d’électricité, un phénomène que l’on retrouve dans d’autres ports espagnols. Quant au trafic de diverses, il est traditionnellement peu important (1,2 Mt en 2013), les opérateurs préférant utiliser le port de Vigo.
Dans ce contexte difficile, La Corogne parie sur le port extérieur. Les travaux de finalisation du projet se poursuivent, la réception de la 1re phase de la contre-jetée a eu lieu au mois de février. Signe encourageant, quatre sociétés ont déposé des demandes de concession: le Mexicain Pemex, les opérateurs locaux TMGA et Galigrain (produits agroalimentaires) et Hormigones Carral (matériaux de construction). Par ailleurs, Repsol a engagé la procédure de transfert de son activité.