La compagnie danoise DFDS a vu son profit Ebitda augmenter de 11 % en 2013, à 160 M€. Une meilleure efficacité opérationnelle a permis à l’entreprise d’améliorer sa marge opérationnelle de 10 % dans l’année après une augmentation de 9,3 % en 2012. Son Ebit est également en hausse de 36 %, à 49,2 M€. « Nous sommes parvenus à cette progression notamment en nous concentrant sur les clients, ce qui a renforcé notre part de marché, et aussi en rationalisant continuellement les opérations. Nous avons bénéficié de la croissance du marché de la mer du Nord, mais l’activité en baisse en Russie a réduit les volumes dans la région de la mer Baltique. Nous avons amélioré nos résultats sur la Manche, mais ce secteur reste un défi majeur », souligne Niels Smedegaard, p.-d.g. de DFDS. Les fonds de roulement opérationnels ont atteint 200 M€. Pour 2014, DFDS se montre confiant et prévoit un profit opérationnel annuel de 170 M€ à 188 M€, « malgré une croissance du marché qui devrait rester faible et une concurrence qui devrait demeurer forte ». La compagnie souhaite étendre son réseau européen par des acquisitions.
Miser sur de nouvelles mesures
La faiblesse du marché continue de peser sur les résultats du groupe Finnlines qui annonce de son côté une baisse de son chiffre d’affaires de 7,5 %, à 563,6 M€ pour l’année 2013. Un résultat impacté à la fois par le secteur du transport maritime, qui a généré 538,6 M€ au lieu de 609,3 M€, et par le secteur des opérations portuaires qui a totalisé un revenu de 50,1 M€ contre 58,5 M€. Son Ebitda a baissé de 6,8 %, à 83,7 M€. Finnlines continue sa restructuration afin d’améliorer l’efficacité et les coûts de ses opérations. Après avoir vendu son dernier navire en 2013, Finnlines Deutschland GmbH ne souhaite plus investir dans les navires et va désormais se focaliser sur les services qu’elle fournira aux entreprises du groupe Finnlines ainsi que sur les services de ligne en Russie via des navires affrétés. Le groupe Finnlines s’attend à une amélioration de son Ebitda grâce à de nouvelles mesures: « Les navires ont été vendus pour faire face à la surcapacité, le nombre d’employés a été réduit, l’organisation de la flotte a permis de réduire les coûts et la structure du capital a été améliorée grâce à l’émission d’actions et à la réduction du ratio de la dette nette. »