Le trafic fluvial en Wallonie a perdu 4,7 % à 39,9 Mt. Les trafics en relation directe avec les ports wallons, à savoir chargés et déchargés en Wallonie, perdent 5 % à 31,5 Mt. Le transit s’établit aux environs de 8,4 Mt en diminution de 3,7 %. Des chiffres peu encourageants mais qui doivent être relativisés, selon l’organisme wallon de gestion des voies navigables. En effet, s’il s’agit de la seconde baisse consécutive du trafic fluvial sur les voies wallonnes, ces données sont à l’image de ce qui peut s’observer sur les voies navigables voisines. En France, le trafic perd 0,4 % à 58 Mt et en Flandre, sur le canal Albert et les canaux de Campine, la baisse atteint 3,5 % à 36 Mt. En Wallonie, la Meuse en amont de Liège, premier vecteur du fluvial dans la région, affiche une perte de son trafic de 8,8 % à 8,8 Mt. Toutes les portions de canaux en Wallonie affichent une baisse de leur trafic. Seuls la Sambre et le canal du Centre arrivent à compenser les baisses généralisées. Trois filières majeures du transport fluvial ont pesé sur ces résultats. Les minerais, les combustibles et les matériaux de construction, signes de la crise économique qui sévit en Europe sur le marché de la construction, notamment.
En avril 2013, les grèves de la batellerie en Wallonie ont perturbé les trafics sur le premier semestre. Quelques centaines de milliers de tonnes auraient été perdues. Des raisons d’espérer de meilleurs mois à venir, souligne les Wallons qui voient dans le redressement au dernier trimestre 2013 des signes d’espoir. De plus, la hausse du trafic conteneurs en Wallonie s’affiche en positif dans le bilan 2014.