Sur les 30 principales transactions annoncées en 2013, 57 % auraient bénéficié d’une participation émanant d’investisseurs étrangers. Or, trois ans plus tôt, cette participation étrangère ne s’élevait qu’à 23 %. « Quand il existe une demande forte pour améliorer des infrastructures, comme c’est le cas pour les ports, cela attise l’intérêt des investisseurs », analyse Ernani Mercadante, associé chez PwC. Selon ce dernier, les entreprises brésiliennes du secteur se sont plutôt intéressées en 2013 aux opportunités d’investissement dans des infrastructures telles que les aéroports et les routes. « La concession de Galeão (aéroport international de Rio de Janeiro) a été gagnée par Odebrecht. Celle de Confins (aéroport de Belo Horizonte) par CCR (des groupes Andrade Gutierrez, Camargo Corrêa et Soares Penido), également national », souligne-t-il. Pour Ernani Mercadante, cette augmentation du nombre d’investisseurs étrangers dans le secteur logistique brésilien s’avère positive. « Je n’ai pas de doute: c’est un bon signe. C’est un facteur positif pour l’économie, car cela traduit la confiance des investisseurs », poursuit-il. Parmi les principales transactions enregistrées durant l’année 2013 figure notamment la vente de participations de Valor da Logística Integrada (VLI) au consortium emmené par Brookfield Brasil, à Mitsui et au fonds FI-FGTS. Parmi les autres opérations, l’acquisition de Prumo Logística (anciennement LLX, à savoir le projet portuaire du groupe EBX) par la société américaine EIG Management Company, ou encore l’acquisition d’un tiers du Terminal exportateur d’alcool de Santos (TEAS) par Raízen (joint-venture entre Cosan et Shell).
Compagnies
Au Brésil, les sociétés étrangères dominent les fusions-acquisitions en logistique
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