Suite à des débordements le 6 février, le GPMH a porté plainte

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Le mouvement social national organisé le 6 février sur le thème de l’emploi, des salaires et de la retraite, à l’appel de la CGT, a conduit à quelques dérapages. Le siège du Grand port maritime du Havre (GPMH) a notamment été pris pour cible avec des jets de projectiles et un début d’incendie. Un agent a été blessé sur le parking du siège. Le personnel, lui, a dû quitter momentanément son lieu de travail. La direction du GPMH a dénoncé dans un communiqué le caractère « inadmissible » de ces actions et a décidé de porter plainte. « Toutes les démarches nécessaires pour pouvoir poursuivre les responsables des atteintes aux personnes et aux biens seront mises œuvre. » Cette manifestation a semble-t-il été un galop d’essai pour les dockers et les travailleurs portuaires qui se sont également mobilisés le 12 février à l’appel de la Fédération nationale des ports et docks. Les représentants syndicaux des dockers et des personnels du GPMH dénoncent depuis plusieurs semaines la déréglementation du secteur portuaire. Côté patronal, l’Union maritime et portuaire (Umep) a également réagi face aux journées de grève. Pour l’union, ces mouvements pénalisent le développement des trafics. L’Umep dénonce « des actions fortement dommageables pour le port du Havre. Notre image de marque, notamment à l’étranger, souffre de ces mouvements, alors que dans un contexte économique difficile, nous nous efforçons d’envoyer des signes positifs à nos clients. Ce sont ces signes qui vont les décider à privilégier Le Havre dans leur choix logistique ».

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