C’est à l’unanimité que la Région vient d’adopter le programme et le financement des travaux relatifs au développement du port de Brest. Annoncé dès 2009, ce projet passe au stade de programme et son coût est évalué à 220 M€.
Les travaux visent d’une part à accroître l’activité du port en offrant un meilleur accès aux quais (navires de type post-Panamax et porte-conteneurs notamment), et à accueillir d’autre part des activités industrielles liées aux énergies marines renouvelables (EMR). Ce second objectif passe par l’aménagement du polder actuel de 36 ha et la poldérisation d’un nouvel espace de 14 ha qui sera réalisé avec les sédiments issus du creusement des chenaux d’accès.
Étalée sur 2015-2020, cet ambitieux programme est structuré en trois grandes phases. D’un coût de 68 M€ et courant sur 2015-2017, la première phase consiste à construire un quai EMR (170 m de long, 40 m de large et 15 t/m2 de portance) destiné aux navires spécialisés et au chargement de colis lourds, une plate-forme attenante de manutention et un quai sablier de 100 m de long et 40 m de large. « Cet ensemble permettra l’implantation des premières usines dès le printemps 2015 ainsi que l’évacuation par la mer des premières productions industrielles début 2017 », précise le Conseil régional.
De 2017 à 2018, et pour un montant de 86,5 M€, la deuxième phase va se focaliser sur le dragage et l’aménagement consolidé de 20 ha en partie terrestre. « Cinquante hectares seront ainsi disponibles pour les industriels des EMR », indique la Région. 2018-2020 verra enfin la troisième phase qui, revenant à 54,4 M€, consistera à réaliser un « quai en mer » de 150 m à 210 m de long sur 40 m de large. Offrant une portance de 10 t/m2, il permettra l’accueil et l’armement de deux éoliennes flottantes en simultané.
