L’Union portuaire rouennaise (UPR) entend bien s’investir tout au long de l’année qui vient pour affirmer le développement du port de Rouen. « Rêver grand et développement » sont les orientations de l’association professionnelle rouennaise. Philippe Dehays, président de l’Union et Pierre-Marie Hébert, directeur, ont passé en revue les dossiers en cours. Ils souhaitent anticiper sur les événements: « Ce n’est pas quand les trafics sont à traiter qu’il faut réfléchir aux moyens à mobiliser. C’est tout l’enjeu: être d’astreinte et immédiatement opérationnel. » L’amélioration des accès maritimes participe à cette démarche: « Le Grand port maritime de Rouen nous sait à ses côtés pour veiller au bon avancement de ce dossier de l’amélioration des accès. De leur côté, les appontements privés savent anticiper pour adapter leurs souilles aux caractéristiques futures du chenal », explique le président.
D’autres démarches sont engagées dans le même sens, en particulier la mise en place d’un PEC (poste d’entrée communautaire) projetée par le groupe Senalia pour recevoir des produits agroalimentaires à l’importation. Il faut également mentionner l’initiative de l’UPR de rencontrer la Direction générale des Douanes (accompagnée par Alexis Rouque, président d’Haropa) pour exposer les difficultés rencontrées pour certains trafics.
Les responsables portuaires rouennais ont aussi abordé l’évolution du GIE Haropa. Après avoir rappelé en préambule que « le bien-fondé d’une concertation/collaboration entre les acteurs de l’axe Seine est un non-sujet », ils ont rappelé que les acteurs privés sont exclus de la gouvernance d’Haropa. « Le privé n’est associé ni à la définition des objectifs et priorités, ni à la définition des moyens à mobiliser, ni au suivi des actions engagées. »